Aujourd'hui, on a roulé sur une piste pour aller dans un parc pour aller voir un glacier entre deux montagnes, il a beaucoup plu.
La piste, en très mauvais état, traversait une forêt très dense avec des fougères arborescentes comme en Martinique. Quand on est arrivé le soir, on a trouvé un petit chemin pour aller voir un pont de vue panoramique:on voyait le glacier et une chute d'eau qui tombait en-dessous. En 1950 , le glacier arrivait jusqu'en bas de la montagne , maintenant, il a fondu et il n'est plus qu'au sommet .
Le 25 septembre
Puis, on a repris la piste pour 100 km encore pour sortir de la forêt.
On a dormi dans un petit village .
Le 26 septembre
On reprend la piste pour 200 km en espérant pouvoir se baigner aux thermes cette après midi.
En route, on a pris un vieux monsieur en stop , il possédait 200 vaches.
15h30: enfin la route goudronnée revient et on trouve les thermes.
C'était difficile de rentrer car ça nous brûlait mais après c'était agréable car dehors il faisait froid (12/13 °).
Avec Papa, on est allé faire un barrage au bord de la rivière où il y avait un filet d'eau chaude qui arrivait et quand on avait trop froid, on retournait se baigner dans la piscine.
Le 27 septembre
Après les thermes, on roule jusqu'à une ville au bord de la mer, Chaîten.
En allant faire des courses, on a demandé à une dame ce qui s'est passé ici.
Elle nous montre une montagne sous un gros nuage mais c'était un volcan qui crachait de la fumée.
Elle nous explique qu'il y a un an, le volcan est entré en éruption. A cause des cendres et des grosses pierres que le volcan a envoyées, la rivière a débordé et a envahi le village en transportant des tonnes de sable.
La dame nous offre un calendrier 2008/2009 avec des photos du volcan en éruption.
Le soir, on se gare pour dormir au bord de la plage à côté de chevaux sauvages.
Comme tout est fermé et qu'il n'y a rien à faire (les parcs sont fermés), on a pris nos vélos pour aller voir de près le village et les maisons envahis .
C'était impressionnant car parfois on ne voyait plus que le toit des maisons.
Dans des jardins, des gens enlevaient le sable autour de leur maison. Avant l'éruption, il y avait 7000 personnes, maintenant, il n'en reste que 150. Les autres ont fui dans d'autres villes;
L'après midi, on est allé voir une plage en vélo, à 10 km du village.
C'était dur car c'était de la piste avec des cailloux et il y avait de grosses montées.
Je me suis amusé à lancer de gros cailloux dedans et ils disparaissaient.
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